Lundi 21 déc. 2009
Auteur :
Francis
Objet : Des délinquants devant le Procureur
Des délinquants devant le Procureur
Voici
quelques nouvelles de notre comparution, René Clément, Yves Beauvais et moi devant le
délégué du Procureur mardi 15 décembre, à la suite d’une plainte
déposée contre nous par MM Thévenin et Lagorio :
Nous étions donc
convoqués tous les trois, après une longue enquête menée par la police judiciaire, pour avoir
frauduleusement utilisé le site Internet du CAF pour que les randonneurs pédestres puissent s’inscrire aux
randonnées du jeudi.
Nous attendions bien sagement devant la salle d’audience, la tête basse et
l’air contrit comme il se doit pour des prévenus.
La porte s’ouvre et le
délégué du procureur sort avec un large sourire et nous interpelle :
« Ah, ah,
c’est vous les délinquants retraités ! Entrez donc et approchez-vous ! »
Il
nous montre alors le dossier établi par la police : épaisseur du dossier 7 à 10cm !
Et il
se dit que la police avait peut-être mieux à faire avec les attaques à main armée par les truands qui
comparaissaient dans la salle d’à côté.
Il s’en suit une conversation à
bâtons rompus sur le ski de fond, le ski alpinisme et les autres activités que le procureur aurait aimé
pratiquer…
Voilà comment on peut utiliser la justice et monopoliser le temps des policiers et des magistrats
pour des histoires de vengeance personnelle.
Car il s’agit bien là de vengeance personnelle, en ce qui me
concerne j’avais rétabli pour tous, sans distinction d’appartenance à l’un ou l’autre
camp, un accès au site Internet en utilisant la liste des adhérents et leur N° ; mais les randonneurs du
jeudi avaient le tort d’appartenir au camp adverse…
On m’a par la suite traité, je cite, de
voleur et de contrefacteur ; ne pourrais-je pas leur renvoyer la monnaie de la pièce en portant plainte contre eux
pour vol de fichier d’adresses e-mail qu’ils utilisent en ce moment même pour leur propre propagande ?
Mais ce serait donner encore un surcroît de travail à la police qui a décidément autre chose
à faire.
Voilà, l’affaire est close, je n’en parlerai plus, du moins je
l’espère, car le dossier reste en principe ouvert pendant 3 ans chez le procureur !